Aujourd’hui c’est au coeur de la vallée du Lot que je vous emmène, à Figeac où les hauteurs gardent jalousement le château Saint Dau.
J’y rejoins Léa et ses demoiselles d’honneur pour les préparatifs. Son sourire m’accueille chaleureusement et sa tranquillité m’annonce une belle journée. Car, une mariée pas stressée, c’est la certitude qu’elle profitera pleinement de ce jour, et nous, photographes, on adore ça!
Xavier sera un peu moins détendu, et le léger retard de ses témoins et garçons d’honneur ne m’a pas permis de lui rendre honneur comme il se doit pendant les préparatifs. Je me concentre donc sur Léa. J’ai tellement pris plaisir à photographier toutes ces allées et venues des filles, dans tous les sens, on aurait dit une danse chorégraphiée, un ballet où la beauté de leurs gestes et couleurs resplendissaient dans cette chambre baignée de lumière.
Tout le monde est prêt, on s’avance vers l’église de Figeac. Un passage important pour eux, la messe aura eu raison de moi : 2h45 au lieu de 2 heures, j’ai eu donc moins de temps pour les photos de couple. Qu’importe, le prêtre a su nous faire rire, pleurer, chanter, vous verrez même le papa de la mariée jouer un air de trompette à la fin de la cérémonie.
Le vin d’honneur est prêt, on en profite pour faire quelques photos de groupe avant que la lumière ne s’estompe. Les embrassades s’enchaînent, certaines personnes viennent de très loin pour ce jour, je me sens tellement émue, entourée par autant de joie et d’amour.
Les discours des parents achèvent les dernières barrières de femme forte et je fonds en larme derrière mon objectif, continuant malgré tout de prendre des photos. (On n’arrête jamais de shooter!)
Vous connaissez ma focale favorite; toujours avec le 20mm vissé sur le boîtier, me rapprochant le plus possible d’une scène afin d’y extraire l’émotion brute, sans raisonnable distance, sans filtre.
Le soleil continue sa course effrénée et j’annonce aux mariés qu’il nous faut nous éloigner un quart d’heure pour la séance couple. Ils se prêtent au jeu, j’ai même eu un marié assistant lumière 🙂 Il a tenu le flash pour éclairer dignement sa femme, (le sol bancal ne me permettant pas d’y installer le trépied) et quand je leur ai montré le résultat, ils m’ont demandé la même pour Xavier… et donc, vous l’avez compris, j’ai aussi eu une mariée assistante lumière. Comme quoi, les mariages sont pleins de surprises.
La séance est finie, j’installe tous mes flashs sur trépied pour leur entrée, vite, vite, vite, il va bientôt être l’heure. J’ai failli louper leur entrée, mais tout va bien, la lumière naturelle a su péniblement mais suffisamment éclairer ma scène.
Le repas de mariage a été animé par de nombreux discours, de jeux, et même a été interrompu par une piste de danse endiablée et improvisée.
Après le gâteau, il est temps pour moi de partir, mais je termine toujours mon reportage par une photo créative, alors me voilà à la recherche du spot parfait. J’y installe mes lumières, teste la faisabilité de la réalisation (moi et mes idées bizarres…) Puis c’est avec le souvenir de mariés ravis, et leurs étreintes que je pars le corps épuisé, et le cœur empli de satisfaction.
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